La solitude de l'arlequine

J'etais seule dans ma chambre. Enfin, non, pas seule. Il y avait Bud et Lou, mes deux hyenes. Le seul souvenir que m'avais laissé mon ancien fiancé, le joker. Et il etait parti.
Et maintenant, je suis seule, et je lui en veux.

Je vais refaire ma vie.

Oui, ce soir, je sors ! Je me pomponne, met ma plus belle tenue de soirée et entre dans le bar.

Garcon, un americano s'il vous plait.

Tout d'un coup, un inconnu m'aborde gentiement ...

SpuD entra dans le bar, il etait bien habillé comme à son habitude, costard noir, veste et chemise blanche avec une belle paire de mocassin crème qui brillaient de 1000 feu...

Puis en faisant le tour du bar, il aperçue cette Demoiselle, seul elle était rayonnante, mais on pouvait lire dans ses yeux le desespoire d'avoir perdu quelqu'un de cher.
Il s'approcha et lui dit:

Bonjour gente Dame, me permettez vous de me joindre à vous et de vous offrir votre verre

Il attendit la reponse de cette magnifique personne

Ce jeune homme etait classe et calme. Trop calme. Mais c'est deja quelqu'un de gentil. Et depuis que Batman m'avait enlevé mon joker, je n'avais plus personne. Et puis, qui sait ? Peut etre se grand calme cache un homme plein de vie et d'humour !

-Avec joie tres cher !Un americano pour moi. Et vous meme, que buvez vous ?

Content de la reponse

Une vodka - Red Bull, double la vodka.

Alors chere Demoiselle qu'est ce qui vous amene ici?

-Disons que je suis le genre de femme a qui la solitude du deuil ne convient que pour une courte durée. Une femme d'action.

Il parait perplexe, mais en gentleman, ne m'interroge pas.

-Et vous meme, qu'est ce que vous ammene ?

SpuD avait un petit sourire du coin des lèvres

Ce qui m'amene en ce lieu, toujours avec son petit sourire

Je suis le patron de ce bar, donc j'ai l'obligation d'être la tous les jours et de connaitre un maximun de personne venant fréquenté ce bar.
Enfin soit...

Vous etez radieuse Mademoiselle, mais je vois dans vos yeux votre tristesse.

Voulez vous qu'on en parle?

Installé derrière le piano au centre du bar, je laisse courrir délicatement mes mains sur les touches noires et blanches, répendant ainsi dans tout l'établissement une mélodie suave et délicieusement triste. Les yeux clots, je me laisse portée par les vibrations de la musique. Bien qu'étant client de l'endroit, je n'ai jamais pu resister à l'appel du piano.

Les lumières tamisées et chaudes, font milles reflets dans mon whisky sec, posé négligament sur le piano. Une magnifique créature est venue se caler sensuellement sur le piano, et boit literalement la musique en me dévorant des yeux.

Seule touche de couleur dans ma tenue, une pochette de soie rouge vif, négligament inserée dans la poche de poitrine de mon smoking noir.

Ouvrant légérement les yeux pour commander du regard un autre whisky au barman, mon regard fut litteralement attiré comme par un aimant, par les yeux d'un noir profond, d'une manignifique jeune femme vétue d'une tenue de soirée qui n'avait d'égale beauté, que le visage rayonnant de cette apparition. Toute sa silouhette exalait un tempérament mi-ange, mi-demon, qui ne pouvait laisser indifférent aucun homme.

Je vis Spud s'avancer dans son veston blanc. Celui là, quel Don Juan. Dés qu'une jolie fille entre dans son bar, il lui saute dessus... avec classe, c'est vrais qui est bel homme, et qu'il est sur son terrain.

Je le vis engager la discution, et ne pus refrainer un sentiment de pitié pour cette jeune femme. Si elle savait à qui elle avait à faire, elle se méfiré surement un peu plus. Mais je doute que ce soit une proie facile, beaucoup de force transparer dans sont regard perssant.

Sans même y penser, j'entame une nouvelle mélodie, encore plus triste que la précédente, mais qu'importe... rien n'est plus beau et plus profond que la tendresse d'un mélomane.

Ayant perçu mon regard, le barman vint poser mon whisky sur une petite dentelle blanche, sur le piano noir ébène, sans dire un mot. Suivant mon regard, il eu un sourire presque imperceptible. Bien que n'ayant jamais echangé que quelques mots, il me connait bien, et connait ce regard. Sans faire le mondre commentaire, il s'en retouna derrière son bar, aussi subreptissement qui en était sorti, comme une ombre.

Un ronflement passionné rythmait la mélodie pianistique.

D'où venait ce battement, cette pulsation si précise ? du fond de la pièce... un homme dormait, paisiblement, à même le sol, baignant dans cette obscurité qu'est le sommeil.
Rien ne semblait le perturber, il paraissait comme... hypnotisé... oui... hypnotisé par cette mélodie, par cette façon de jouer... si unique...

Forte... piano... pianissimo... fin de la première phrase... la mélodie reprend, sur ton mineur cette fois... légère reprise... Da Capo... Fin sur accord de sol...


On aperçu comme une lueur jaune, mais un jaune très vif, piquant, fluo quasiment, bouger dans ce coins sombre habité uniquement par cet individu au ronflemment régulier.
L'Homme en Jaune se leva péniblement, cheveux bruns en bataille et regard vide, teint pâle, un des visiteurs ne put retenir un : "Héhé en voilà un qui a la tête dans le cul !"

Un Whisky-Coca, Spudy... mais évite le coca... drôle de commande qu'énonçait là cet agent d'entretient des routes !

La musique du tenebreux pianiste me fascinait. Elle me bercait et m'apesai, comme mes discution avec le joker l'apesait quand j'etais sa psy.

Je me sentais bercé, de plus, c'etait un magnifique instrument.

-La musique .... Elle est divine. Permettez patron ? Je vous laisse quelque secondes, je vais ecoutez de plus pres et admirer ce magnifique instrument que vous avez la !

Je m'approchais du pianiste. Il ouvrit les yeux. Je m'appuyait nonchalement sur le piano et plongeais mes yeux dans les siens....

Beuuuuuuuuuuuh Spuuuuuuuuuuuuuuuud ! rameute toi par ici, mon gars !

Tout doucement à l'oreille :

Dis voir tu fais dans la fille de joie toi maintenant ? Je croyais ton établissement était tout ce qui avait de plus respectable...



Spud venait de retourner sa lourde main contre la face blanchâtre de l'Homme en Jaune. Ce dernier jeta quelques rapides coups d'oeil sur l'assemblée... apparemment personne n'avait remarqué le geste humiliant de son camarade le Barman. Tant mieux ! il n'aurait pas aimé devoir lui exploser la mâchoire à son tour !

Ben fallait le dire qu'elle t'avais tapé dans l'oeil... comment je pouvais savoir, je rompillais tranquillement là-bas... continua-t-il en désignant un coin de la pièce.

Mate moi ce regard qu'elle lui impose...

Arf... v'la ti pas qu'elle est romantique la ptite dam'zelle, un peu trop pour être sincère mais ça en jette !
Bon ! pari ?
Combien de temps avant que Pygma arrête de jouer ? moi je mise sur... 30 secondes !

Faut toujours que t'exagères... moi je dirais... je sais pas... allez ! qu'il finit le morceau ! il est bien parti sur sa lancée là...

Je ne pu m'empecher d'ouvrir les yeux, comme poussé par un invisible appel.

Immediatement, mon regard tomba dans le sien. Impossible de le détourner, un véritable courant électrique emotionnel s'installa entre nous. J'avais l'impression d'entendre les pulsations de son coeur, le battement de ses paupières aux cils si longs et si soyeux.
Son regard langoureux me transperse, elle semble boire la mélodie, la vivre au plus profond d'elle même. Je voudrais que cette mélodie ne s'arrette jamais, de peur de rompre le charme. mais tout à une fin... et le silence envahit la salle.

Pendant plusieurs secondes, ou plusieurs minutes, impossible de le savoir, cela aurait pu durer une éternité, nos regards restèrent accrochés l'un à l'autre.

- Jouez encore... pour moi...

Je recommencais à jouer une mélodie toute aussi triste, mais plus légère, et son corps de liane se lova contre le piano. Le barman lui apporta un autre américano, et son regard d'un noir profond comme le sont les abisses des océans, enveloppa mon ame toute entière, tandit quelle semblait transporté par la musique au plus haut des cieux.

Rien ni personne, ne pourrait jamais rompre le charme d'un tel instant.

La musique me charmais. Elle emplissait mon coeur et mon ame. Elle m'enveloppait, me calinait. Je fermais doucement les yeux et me laissait bercé. Cette chanson ... Je la connaissait, un souvenir lointaint. Sans meme ouvirir les yeux, je tentais de ma rappeller les paroles.

-Chante...pour moi, s'il te plait.

Alors, le pianiste s'executa. Sa voix me transperca, comme l'effet d'un coup de foudre. Sous le choc, j'ouvrit les yeux. Il me regardais, et, en souriant, chantais pour moi, en me regardant droit dans les yeux. Son regard me troubla, effaca de moi toute haine et toute colere.

Je repris le refrin avec lui. Ma voix se mela a la sienne, la musique sembla enfler pour prendre tout l'espace. Je m'oubliais totalement pour n'etre plus que cette chanson.

Rarement je n'avais ressenti une telle communion, une telle osmose. bien souvent la musique me transportait dans un autre monde, mais là, ça dépasse tout ce que j'ai connu. Au travers de cette chanson je ne fais plus qu'un avec cette superbe fille au regard si profond et si charnel.

Sans m'en rendre compte j'ai passé une bras sur son épaule, et ma main effleure délicatement son cou. Je peux ressentir au travers de son contact, tout le frémissement de son corps... petites vagues de frissons, ponctué par des soubresots de volupté. Heureusement que cette mélodie douce peu ce jouer à une main.

Je sentis sa main sur moi. Je pensais d'abord a me derober, puis, voyant qu'il ne decendait pas, je me detendis et m'offrit meme a sa caresse. Et par le contact, je le sentais different des autres hommes. La chanson s'arreta. Je viens m'assoir aupres de lui. Je posait mes mains sur le clavier et commenca a jouer et a chanter, en le regardant dans les yeux.

http://www.radioblogclub.com/open/96683/if_i_ain_t_got_you/If%20Ain%27t%20Got%20You-Alicia%20Keys

Je le vit se raprocher. Ses yeux verts me devoraient, m'envoutaient.

Il chanta a ma suite.

Puis, la chanson fini. Je ne voulais pas detourné mes yeux, de peur de rompre cet instant, beau comme un reve, irreel.

-Pygmalion

-Harley Queen.

Il fit un signe au serveur. Me fit un clin d'oeil. On nous servit a chacun un planteur, que nous sirotames ensemble.

Sans nous consulter, nous nous levons et nous dirigeons, ou plutôt nous flottons vers la terrasse du bar.

Du coin de l'oeil, je vis l'homme en jaune échanger quelques billets avec Spud...

Devant nous, un spectacle étonnant nous attend.

Installés dans des fauteuils de rotain, nos planteurs posés sur une petite table basse... la plage de sable fin s'étend sous nos yeux. Le léger ressac des vagues créant un fond sonore d'une immense pleinitude. Mais était-ce vraiment le ressac des vagues qui donnait cette impression de calme...

Le soleil se couchant à l'horizon, projet sur les vagues de la lagune , une multitude de reflets orangés, en jouant avec les feuilles de quelques palmiers et cocotiers, qu'une légère brise agite doucement.
Quelques mouettes voletes de-ci de-là. Un magnifique cormorant rase les flots en direction du large...
Une subtile senteur de Paletuviers emplit l'air environnant...

- Harley Queen.

- oui...

- Allons faire quelques pas sur la plage veux-tu ?

SpuD avait aidait HEJ a se relever après la baffe magistral que celui-ci reçu.

SpuD redressa sa veste et le col de sa chemise puis allat s'installer au bar.
Il fut rejoint rapidement par HEJ, qui tituber légérement.
SpuD demande a HEJ

HEJ as-tu fais le travail que je t'avais demander
Oui avec brio comme d'habitude tu connais mon sens de la propreté
Excellent, je sais que je peut toujours compter sur ton coté professionnel
Tiens voila la somme que l'on avait fixer
Merci
Regarde Pygmallion, qu'elle tombeur celui-la, mais faut dire qu'il joue du piano comme personne.
Oui je sais, il est vraiment bon seducteur

SpuD se leva puis partis dans le fond du bar ou il y avait un porte noir interdite au public ou seul quelques personnes avaient accès....

L'homme en Jaune vint alors se placer de l'autre côté du bar... histoire d'assurer le relais de Spud. Il était pensif... ce qu'il avait fait ne répondait pas parfaitement à la morale... et alors? se devait-il de justifier ses actes à qui que ce soit?

Il n'aimait guère cette sensation... cette incertitude de soi-même... Bof, ça passera... comme toujours... depuis le temps faut dire qu'il avait l'habitude...

Un petit client aux favoris d'un rose fushia éblouissant arrivait vers le bar.

'Jour' ce sera 2 tequila, steup'

L'Homme en Jaune n'était guère d'humeur...

20 crédits

Quoi ?!! mais c'est 2 fois moins cher habituellement !

Justement, là c'est pas habituellement, tu file ton fric oui?

Manière peu orthodoxe de recevoir des clients dans un bar, direz-vous ! Eh bien pas forcément, cet olibrius-là est un habitué, au point d'être alcolique ! il ne pourra pas se passer de sa dose quotidienne de tequila, alors pourquoi pas en profiter pour lui faire payer double?

HeJ lâcha un petit...

au moment de la transaction, et ce fut tout.


Quand je suis pas d'humeur... je suis pas d'humeur...

C'est vrai que cette plage etait jolie. Mais j'avais laissée Bud et Lou toutes seules, je ne pouvait me le pemettre.

-Venez plutot chez moi Mr Pygmy. J'y ai une chose a faire, me feriez vous l'honneur de m'accompagner ?

L'homme en Jaune déboula en trombe dans la petite pièce privée... il ne fit même pas attention aux 4 armoires à glaces qui tentaient, comme à leur habitude, de dealer leurs infos juteuses de l'uni15 à Spud.

Spud on a un soucy, gros !

Le propriétaire des lieux fit signe aux 4 mastodontes de muscle de déguerpir... ce qu'ils firent sans perdre une seconde, le regard méprisant mais soumis.

Qu'est-ce qui se passe?

La cible ne rentre pas toute seule chez elle...

Dis moi pas que c'est avec...

SI !!

Aïe...

SpuD été abasourdit il sortat de son bureau en trombes, et se mit a courir vers la sortie.
HEJ lui filer le train.

Arrivant dehors, il n'aperçue pas de suite Pygmalion et Harley Queen, mais au moment ou il les aperçut, ils montaient dans le vaisseaux de Queen.

Le temps que SpuD réagisse, il était trop tard le vaisseaux de bataille avait mis cap sur on ne sait trop où!

Spud se tourna vers HEJ
HEJ on est dans de sales draps
Ah bon et pourquoi dit-il l'air étonné
Harley Queen a la réputation de seduire des hommes, de profiter d'eux et de les tués dit-il avec un air anxieu
Il faut absolument que l'on remette la main sur Pygmalion rapidement
Exactement HEJ, je vais de suite mettre tous les chiens galeux de cette univer sur le coup, ils me doivent bien ca

SpuD prennais la direction de son bureau...

[HRP] Elle va pas aimer la tournure que prend le RP ! [/HRP]

[HRP]C'est fait exprès [/HRP]

L'Homme en Jaune restait encore abasourdi... Harley la tueuse passionnée... il savait naturellement qu'elle s'était reconverti dans le crime depuis un certain temps, mais de là à...

Tandis que Spud partait à toute allure vers son bureau, HeJ s'assis à même le sol... il avait besoin de se reconsidérer, d'urgence.

Et il se souvint... tout d'abord cette demande de Spud : Place de quoi détruire un bulding... tiens v'là l'adresse... une certaine Harley Queen qui s'amuse à assassiner mes clients...
Quoi de plus facile?

Sauf qu'on avait pas prévu qu'elle puisse ne pas rentrer seule, la garce !

Que faire ? Hej se releva et courut à Spud :

On a plus qu'une solution si on veut sauver Pygma...

Désamorcer ? non! on ne doit pas laisser de traces ! surtout pas !

De toute façon il est tout à fait impossible de désamorcer ça... quand Harley rentrera chez elle tout explosera, c'est indéniable... ou plutôt quand quelqu'un rentrera chez elle...

Explique toi...

Suffirait que quelqu'un d'autre rentre à la place de Queen...

Je vois... tu comdamnerait donc une personne en particulier?

Oui et non... si tu as un gars sur la planète d'Harley, tu le préviens de ce qui l'attend... au pire il refuse et il sera traqué, et il le sait, au mieux il accepte, se prépare avec plusieurs couches de déminage, et n'aura que quelques blessures, ou brûlures...

Si tu évite de lui dire qu'il y a assez de puissance pour faire s'écrouler le bulding, il devrait accepter...

SpuD avait écouter avec attention se que HEJ lui avait conseiller

je vais faire mieux que sa HEJ.
Je vais dire a un imbecile de s'introduire chez elle, pour qu'il me fouille son appartement a la recherche d'indice sur elle.
Et comme ils savent que je peut etre très persuasif, ils vont memepas se poser de questions.

Hum pas mal comme idée

SpuD pris son téléphone et passat quelques coups de file et ordonna a un de ses sous fifre d'aller visités l'appartement de la fameuse tueuse...

Il était inquiet pour son amis, car si le plan ne marchait pas il serait tué...

[HRP] PTDR !!!!!!!!!! moi je voulais pas faire trop trash, style malgré tout on est pas des mauvais bougre à envoyer au massacre un petit innocent... mais toi t'assure
Bof après tout on s'en tape, tant que c'est pas nous qui crevons [/HRP]